2 Abbaye de Coat Mallouen
22480 Kerpert
Profitez des œuvres d'art créées par Guillaume Guintrand
Regarder dans le jardin, fouiner, glaner des parcelles de nature, des morceaux choisis. J'en collecte des bouts.
Revenir dans l'atelier, ingérer ces moments de réel, les laisse prendre leur place, s'assembler.
Eux seuls font ce travail, je n'ai qu'à laisser faire.
Attendre que ces fragments se rencontrent, s'amoncellent les uns aux autres.
Je mélange, malaxe.
Il n'y a que le temps qui compte, lui seul restitue ce matériel d'images croisées, le fait ressurgir au regard du monde.
Ensuite, il faut plonger dans ce nouveau jardin, le façonner, le détourner.
Retranscrire ces instants sur des surfaces de toiles.
Assemblages aléatoires de traces végétales... juste des assemblages
G. Guintrand
Mes démarches
Depuis de nombreuses années mon travail oscille entre abstraction, figuration et art concret. Ces derniers temps les formes figuratives (organiques) ont tendance à disparaitre au profit d'une pratique plus radicale; concrète.
Une vision de mon travail
Guillaume Guintrand a longtemps hésité entre une pratique figurative et ce qu’on a l’habitude de désigner sous le nom d’abstraction.
Ses hésitations se sont notamment traduites dans des diptyques juxtaposant un élément végétal et une plage de couleur agrémentée de structures géométrique.
Dans ses peintures les plus récentes, ce Provençal devenu Breton d’adoption s’affranchit de la figuration directe d’éléments végétaux ou minéraux, mais n’en reste pas moins ancré dans une forme de paysagisme abstrait, aux antipodes, cependant, de la gestualité quasiment éjaculatoire généralement associée à ce mouvement pictural.
Guillaume Guintrand se comporte en cartographe réfléchi, méthodique, raisonné et raisonnable d’une nature revisitée.
Lentement et méticuleusement, il s’attelle à assembler des modules, fragments de paysages choisis, collectés et réinventés, exerçant une forme de défrichage-déchiffrage de territoires connus, reconnaissables pour qui veut bien en faire l’effort, mais radicalement transfigurés.
La partie supérieure, souvent monochrome, occupe la plus grande partie de la surface du subjectile, évoquant un ciel chargé de lourds présages.
Qu’importe qu’il soit rouge, orange ou d’un bleu improbable…
Il pèse et écrase de sa présence le sujet relégué en bas du plan, réduit à des lignes de clivage, blanches sur fond noir, globalement horizontales, évoquant les vagues d’une mer sévère qui se confond avec un ciel dont la hauteur rend l’humain bien petit...
Louis Doucet, janvier 2021
Pourquoi choisir Guillaume Guintrand ?
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23 ans d'expérience